Température quotidienne moyenne en juillet

Température quotidienne moyenne en juillet La carte montre la température quotidienne moyenne pour le mois le plus chaud au Canada, fondée sur une période de trente ans, de 1941 à 1970. Bien que le rayonnement solaire soit le plus direct et le plus intense au mois de juin, il y a un décalage dans le réchauffement de la surface terrestre, faisant ainsi que le mois le plus chaud au Canada est normalement le mois de juillet. Les températures moyennes quotidiennes de juillet les plus basses n’atteignent pas les 5 degrés Celsius et sont enregistrées dans les îles Arctiques. Les plus hautes moyennes de température quotidienne sont au-dessus de 20 degrés Celsius et se retrouvent dans le sud de l’Ontario, le sud du Québec, au sud de Winnipeg, Manitoba, dans la région de Medicine Hat en Alberta et dans quelques vallées de l’intérieur de la Colombie-Britannique. En général, la moyenne augmente du nord au sud, passant de 2,5 à 22,5 degrés Celsius. En Colombie-Britannique, les températures les plus élevées sont dans les bassins fluviaux de la Cordillère. En effet, toutes les vallées de la Cordillère sont plus chaudes que les versants environnants. En hiver, cependant, les inversions de températures peuvent, selon le cas, provoquer un réchauffement ou un refroidissement des vallées par rapport aux terrains élevés. Les températures les plus élevées se trouvent dans les larges vallées peu profondes du sud de la Colombie-Britannique comme l’Okanagan. Cet effet de « vallée chaude » est moins spectaculaire ailleurs au Canada, mais on peut le remarquer, par exemple, dans le bassin de la rivière Rouge au Manitoba ou du Saguenay au Québec. De plus, la carte dévoile un gradient de température très marqué sur les bords des grandes nappes d’eau froide. Les cartes déjà existantes basées sur les données pour la période allant de 1931 à 1960, présentaient un profil très général de la température en juillet. Les auteurs de la présente carte ont été en mesure de consulter les statistiques des nouvelles stations et de se baser sur une période d’enregistrement plus longue que pour les stations déjà en place. On a dessiné cette carte en tenant compte des effets des eaux froides de l’Arctique, des lacs profonds et de la Baie d’Hudson. Par exemple, durant presque tout le mois de juillet, les glaces descendent et restent dans le sud-est de la Baie d’Hudson. La température de l’air au-dessus d’eaux aussi froides est très différente de celle de l’air au-dessus des masses terrestres adjacentes chauffées et produit des gradients de température très marqués près des rivages. Aux stations riveraines, comme celle de Churchill, la température peut varier de 10 degrés à 15 degrés Celsius en quelques heures lorsque le vent des terres est remplacé par le vent de la baie. Quand le climat permet une certaine végétation, les régions côtières où l’on constate ces fortes différences de température, présentent des changements marqués dans la végétation. 2022-02-22 Ressources naturelles Canada NRCan.geogratis-geogratis.RNCan@canada.ca FormatGouvernement et vie politiqueNature et environnementSciences et technologiebilan hydriqueclimathydrologietempérature Télécharger le fichier en format Anglais JPEG via HTTPJPG https://ftp.geogratis.gc.ca/pub/nrcan_rncan/raster/atlas/eng/hydro_1978/water_quantity_temperature_winds/15_Mean_July_Daily_Temperature_1978_150.jpg Télécharger le fichier en format Anglais PDF via HTTPPDF https://ftp.geogratis.gc.ca/pub/nrcan_rncan/raster/atlas/eng/hydro_1978/water_quantity_temperature_winds/15_Mean_July_Daily_Temperature_1978_150.pdf Télécharger le fichier en format français JPEG via HTTPJPG https://ftp.geogratis.gc.ca/pub/nrcan_rncan/raster/atlas/fra/hydro_1978/water_quantity_temperature_winds/15_Temperature_Quotidienne_Moyenne_Juillet_1978_150.jpg Télécharger le fichier en format français PDF via HTTPPDF https://ftp.geogratis.gc.ca/pub/nrcan_rncan/raster/atlas/fra/hydro_1978/water_quantity_temperature_winds/15_Temperature_Quotidienne_Moyenne_Juillet_1978_150.pdf

La carte montre la température quotidienne moyenne pour le mois le plus chaud au Canada, fondée sur une période de trente ans, de 1941 à 1970. Bien que le rayonnement solaire soit le plus direct et le plus intense au mois de juin, il y a un décalage dans le réchauffement de la surface terrestre, faisant ainsi que le mois le plus chaud au Canada est normalement le mois de juillet. Les températures moyennes quotidiennes de juillet les plus basses n’atteignent pas les 5 degrés Celsius et sont enregistrées dans les îles Arctiques. Les plus hautes moyennes de température quotidienne sont au-dessus de 20 degrés Celsius et se retrouvent dans le sud de l’Ontario, le sud du Québec, au sud de Winnipeg, Manitoba, dans la région de Medicine Hat en Alberta et dans quelques vallées de l’intérieur de la Colombie-Britannique. En général, la moyenne augmente du nord au sud, passant de 2,5 à 22,5 degrés Celsius. En Colombie-Britannique, les températures les plus élevées sont dans les bassins fluviaux de la Cordillère. En effet, toutes les vallées de la Cordillère sont plus chaudes que les versants environnants. En hiver, cependant, les inversions de températures peuvent, selon le cas, provoquer un réchauffement ou un refroidissement des vallées par rapport aux terrains élevés. Les températures les plus élevées se trouvent dans les larges vallées peu profondes du sud de la Colombie-Britannique comme l’Okanagan. Cet effet de « vallée chaude » est moins spectaculaire ailleurs au Canada, mais on peut le remarquer, par exemple, dans le bassin de la rivière Rouge au Manitoba ou du Saguenay au Québec. De plus, la carte dévoile un gradient de température très marqué sur les bords des grandes nappes d’eau froide. Les cartes déjà existantes basées sur les données pour la période allant de 1931 à 1960, présentaient un profil très général de la température en juillet. Les auteurs de la présente carte ont été en mesure de consulter les statistiques des nouvelles stations et de se baser sur une période d’enregistrement plus longue que pour les stations déjà en place. On a dessiné cette carte en tenant compte des effets des eaux froides de l’Arctique, des lacs profonds et de la Baie d’Hudson. Par exemple, durant presque tout le mois de juillet, les glaces descendent et restent dans le sud-est de la Baie d’Hudson. La température de l’air au-dessus d’eaux aussi froides est très différente de celle de l’air au-dessus des masses terrestres adjacentes chauffées et produit des gradients de température très marqués près des rivages. Aux stations riveraines, comme celle de Churchill, la température peut varier de 10 degrés à 15 degrés Celsius en quelques heures lorsque le vent des terres est remplacé par le vent de la baie. Quand le climat permet une certaine végétation, les régions côtières où l’on constate ces fortes différences de température, présentent des changements marqués dans la végétation.

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