Zones de production primaire élevée dans l'estuaire et le golfe du St-Laurent

Zones de production primaire élevée dans l'estuaire et le golfe du St-Laurent Cette couche représente les zones où l'on considère que la production primaire est élevée. La production primaire correspond notamment aux floraisons d'algues microscopiques, le phytoplancton, une ressource alimentaire à la base de la chaîne alimentaire des écosystèmes marins. La connaissance de ces zones peut servir d'indicateur permettant d'identifier les secteurs du Saint-Laurent où la productivité est supérieure à différentes périodes de l'année. L'atteinte de cette composant peut influencer le reste du cycle biologique dans le secteur affecté. Les données ont été produites à partir du modèle biogéochimique du golfe du Saint-Laurent (GSBM) développé par le Dr. Diane Lavoie. Ce modèle permet de calculer, à l'aide de 10 variables, la production primaire dans chacune des cellules de la grille du modèle. Ce calcul a été fait à une résolution mensuelle et un seuil a été appliqué ensuite aux données pour ne conserver que les cellules où les concentrations estimées dépassaient 20 mg C/m-2. Ce niveau de production primaire est considéré comme élevé. Information additionnelle Moyenne de la production primaire mensuelle (mg C m-2) dans les 50 premiers mètres de la surface simulée avec le modèle numérique tri-dimensionnel CANOPA-GSBM sur une période de 13 ans (1998-2010). Le modèle biogéochimique GSBM, couplé au modèle de circulation régionale CANOPA, a été utilisé pour produire la couche de Chl a. La grille du modèle a une maille de 1/12° horizontalement (environ 6 x 8 km), 46 couches sur la verticale et couvre les régions du Golfe du Saint-Laurent, du plateau néo-écossais et du Golfe du Maine. La résolution verticale est variable (entre 6 m près de la surface et 90 m aux profondeurs d’environ 500 m). Ce modèle inclut le forçage dû aux marées et à l’apport en eau douce du fleuve Saint-Laurent et des nombreuses rivières de la région, ainsi que le forçage atmosphérique (température, vents, etc..) produit par un modèle indépendant (National Center for Environmental Prediction (NCEP) Climate Forecast System Version 2). De plus, le modèle de circulation est couplé à un modèle de glace marine reproduisant la saisonnalité du couvert de glace dans la région. Le modèle biogéochimique du golfe du Saint-Laurent (GSBM) simule les cycles biogéochimiques de l'oxygène, du carbone et de l'azote et les composants biologiques qui déterminent la dynamique de l'écosystème planctonique. Le modèle comporte 10 variables d'état. Le modèle NPZD (nutriments, production primaire, zooplancton, détritus) comprend à la fois des chaînes alimentaires herbivores et microbiennes simplifiées, typiques des conditions de floraison et de post-floraison. L'exportation de matière biogène en profondeur est médiée par le réseau herbivore (nitrate, grand phytoplancton (diatomées), mésozooplancton, matière organique particulaire), tandis que la boucle microbienne (ammonium, petit phytoplancton, microzooplancton, matière organique dissoute) est principalement responsable du recyclage des éléments nutritifs dans la zone euphotique. Le Nitrate est également fourni par les rivières. Le couplage étroit entre la croissance du petit phytoplancton et le broutage du microzooplancton, la libération d'azote autochtone et la réminéralisation de l'azote organique dissous (NOD) en ammonium (NH4+) sont utilisés pour représenter la dynamique de la boucle microbienne. Les fonctions de transfert biologique proviennent d'un grand nombre de formulations utilisant les paramètres moyens trouvés dans la littérature. Les variables biologiques sont calculées dans les unités d'azote et la biomasse d'algues et la production convertie en unités de Chl a et carbone en utilisant des rapports stoechiométriques fixes. L'azote organique particulaire (NOP) détérioré est fragmenté en azote organique dissous (NOD) alors qu'il sédimente vers le fond. Le taux de croissance du phytoplancton est fonction de la disponibilité de la lumière et des nutriments. La lumière disponible pour la croissance du phytoplancton est fonction de la couverture de glace de mer, de la Chl a et de la matière organique dissoute colorée (CDOM). Les champs de température et de salinité sont produits librement par le modèle et seulement contraints par des climatologies mensuelles de ces conditions aux frontières du domaine du modèle. La simulation a été réalisée pour une partie de la période couvrant le programme de monitorage de la Zone Atlantique (PMZA), soit de 1998 jusqu’à 2010. 2023-07-11 Pêches et Océans Canada gddaiss-dmsaisb@dfo-mpo.gc.ca Nature et environnementSciences et technologieproduction primairephytoplanctonGolfe du Saint-LaurentEstuaire du Saint-LaurentSciences de la terreOcéan Production primaire élevéeCSV https://pacgis01.dfo-mpo.gc.ca/FGPPublic/PrimaryProd_ProdPrimaire/HighPrimaryProduction_ProductionPrimaire Elevee_DonneesData.csv Dictionnaire de donnéesCSV https://pacgis01.dfo-mpo.gc.ca/FGPPublic/PrimaryProd_ProdPrimaire/DataDictionary_DictionnaireDonnees.csv Production primaire élevéeESRI REST https://gisp.dfo-mpo.gc.ca/arcgis/rest/services/FGP/HighPrimaryProduction_ProductionPrimaireElevee/MapServer/0 Production primaire élevéeESRI REST https://gisp.dfo-mpo.gc.ca/arcgis/rest/services/FGP/HighPrimaryProduction_ProductionPrimaireElevee/MapServer/0

Cette couche représente les zones où l'on considère que la production primaire est élevée. La production primaire correspond notamment aux floraisons d'algues microscopiques, le phytoplancton, une ressource alimentaire à la base de la chaîne alimentaire des écosystèmes marins. La connaissance de ces zones peut servir d'indicateur permettant d'identifier les secteurs du Saint-Laurent où la productivité est supérieure à différentes périodes de l'année. L'atteinte de cette composant peut influencer le reste du cycle biologique dans le secteur affecté. Les données ont été produites à partir du modèle biogéochimique du golfe du Saint-Laurent (GSBM) développé par le Dr. Diane Lavoie. Ce modèle permet de calculer, à l'aide de 10 variables, la production primaire dans chacune des cellules de la grille du modèle. Ce calcul a été fait à une résolution mensuelle et un seuil a été appliqué ensuite aux données pour ne conserver que les cellules où les concentrations estimées dépassaient 20 mg C/m-2. Ce niveau de production primaire est considéré comme élevé.

Information additionnelle

Moyenne de la production primaire mensuelle (mg C m-2) dans les 50 premiers mètres de la surface simulée avec le modèle numérique tri-dimensionnel CANOPA-GSBM sur une période de 13 ans (1998-2010).

Le modèle biogéochimique GSBM, couplé au modèle de circulation régionale CANOPA, a été utilisé pour produire la couche de Chl a. La grille du modèle a une maille de 1/12° horizontalement (environ 6 x 8 km), 46 couches sur la verticale et couvre les régions du Golfe du Saint-Laurent, du plateau néo-écossais et du Golfe du Maine. La résolution verticale est variable (entre 6 m près de la surface et 90 m aux profondeurs d’environ 500 m). Ce modèle inclut le forçage dû aux marées et à l’apport en eau douce du fleuve Saint-Laurent et des nombreuses rivières de la région, ainsi que le forçage atmosphérique (température, vents, etc..) produit par un modèle indépendant (National Center for Environmental Prediction (NCEP) Climate Forecast System Version 2). De plus, le modèle de circulation est couplé à un modèle de glace marine reproduisant la saisonnalité du couvert de glace dans la région.

Le modèle biogéochimique du golfe du Saint-Laurent (GSBM) simule les cycles biogéochimiques de l'oxygène, du carbone et de l'azote et les composants biologiques qui déterminent la dynamique de l'écosystème planctonique. Le modèle comporte 10 variables d'état. Le modèle NPZD (nutriments, production primaire, zooplancton, détritus) comprend à la fois des chaînes alimentaires herbivores et microbiennes simplifiées, typiques des conditions de floraison et de post-floraison. L'exportation de matière biogène en profondeur est médiée par le réseau herbivore (nitrate, grand phytoplancton (diatomées), mésozooplancton, matière organique particulaire), tandis que la boucle microbienne (ammonium, petit phytoplancton, microzooplancton, matière organique dissoute) est principalement responsable du recyclage des éléments nutritifs dans la zone euphotique. Le Nitrate est également fourni par les rivières. Le couplage étroit entre la croissance du petit phytoplancton et le broutage du microzooplancton, la libération d'azote autochtone et la réminéralisation de l'azote organique dissous (NOD) en ammonium (NH4+) sont utilisés pour représenter la dynamique de la boucle microbienne. Les fonctions de transfert biologique proviennent d'un grand nombre de formulations utilisant les paramètres moyens trouvés dans la littérature. Les variables biologiques sont calculées dans les unités d'azote et la biomasse d'algues et la production convertie en unités de Chl a et carbone en utilisant des rapports stoechiométriques fixes. L'azote organique particulaire (NOP) détérioré est fragmenté en azote organique dissous (NOD) alors qu'il sédimente vers le fond. Le taux de croissance du phytoplancton est fonction de la disponibilité de la lumière et des nutriments. La lumière disponible pour la croissance du phytoplancton est fonction de la couverture de glace de mer, de la Chl a et de la matière organique dissoute colorée (CDOM).

Les champs de température et de salinité sont produits librement par le modèle et seulement contraints par des climatologies mensuelles de ces conditions aux frontières du domaine du modèle. La simulation a été réalisée pour une partie de la période couvrant le programme de monitorage de la Zone Atlantique (PMZA), soit de 1998 jusqu’à 2010.

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Coordonnées

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