Les projecteurs sont braqués sur le gouvernement ouvert aux Nations Unies

le septembre 22 2017

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Je reviens tout juste de New York et de l’Assemblée générale des Nations Unies. Depuis 72 ans, chaque automne, les États membres qui forment les Nations Unies (ils sont maintenant 193) se réunissent pour trouver des solutions aux problèmes les plus pressants du monde. Il s’agit d’une excellente occasion pour le Canada de promouvoir le multilatéralisme et l’ordre international fondé sur des règles, et les droits de la personne, y compris l’égalité entre les sexes, et de démontrer son appui à la diversité et à l’inclusion.

Alors que j’étais à New York, j’ai eu l’honneur de prendre la parole à la réunion de niveau ministériel du comité directeur du Partenariat pour un gouvernement ouvert. J’ai parlé du rôle de leader du Canada en tant que défenseur de l’ouverture, de la reddition de compte et de la transparence des gouvernements. J’ai aussi parlé de mettre fin à la violence et la discrimination à l’égard des personnes de la communauté LGBTI avec le groupe central LGBTI.

Ces deux questions me tiennent particulièrement à cœur. Elles sont aussi essentielles à la réussite des nations modernes. À New York, j’ai entendu dire à maintes reprises que le leadership du Canada dans la promotion d’institutions publiques plus saines et plus crédibles est un modèle quant à la façon dont les gouvernements peuvent rester à l’écoute des citoyens qu’ils servent.

Gouvernement ouvert

J’étais aussi emballé de pouvoir dire que le Canada a accepté d’assumer un rôle de leader au Partenariat pour un gouvernement ouvert pour les deux prochaines années. Nous assurerons la coprésidence principale des membres gouvernementaux du Partenariat pour un gouvernement ouvert pour l’exercice 2018-2019 et les fonctions de soutien correspondantes pour l’exercice 2017-2018. À titre de président du Conseil du Trésor, je serai ravi de représenter notre pays avec enthousiasme, humilité et grand optimisme.

Le Canada mettra l’accent sur trois priorités : la participation, l’incidence et l’inclusion. La participation consiste à renforcer la pertinence de la mobilisation du public et la participation civique dans la prise de décisions du gouvernement. Il s’agit aussi de mettre davantage de données et d’informations à la disposition des citoyens pour favoriser l’innovation.

Notre seconde priorité est l’incidence, c’est-à-dire engendrer un changement. Pour ce faire, nous allons publier des cibles pour notre travail, mesurer les résultats sociaux et économiques, et faire part de nos réalisations et difficultés, afin que nous puissions apprendre ensemble.

Mais l’ouverture au gouvernement, c’est plus que des données et de l’information. C’est une question d’inclusion. On veut dire par là qu’il faut être ouvert aux différentes cultures et personnes, et à une diversité de points de vue et de nouvelles façons de penser. Il s’agit d’habiliter les personnes que nous servons et en particulier les groupes marginalisés et sous-représentés pour qu’ils puissent échanger de façon constructive avec le gouvernement.

Leadership en matière de diversité, d’inclusion et de parité entre les sexes

L’inclusion est essentielle à la réussite des nations modernes et des gouvernements. Les gouvernements ont besoin de points de vue, d’expériences, d’antécédents, d’orientations et d’idées diversifiés afin de trouver la meilleure solution possible à des problèmes de politique publique complexes. Bref, nous devons tirer parti de ce qu’il y a de mieux dans l’ensemble de notre population.

Une façon d’y parvenir est de travailler à mettre fin à la discrimination fondée sur le sexe, la race ou l’orientation sexuelle. Ouvrir les occasions à tous, c’est le message que j’ai communiqué lors de la discussion de groupe sur la fin à la violence et la discrimination à l’égard des personnes de la communauté LGBTI.

J’ai également affirmé l’appui solide du Canada aux droits LGBTI à l’échelle internationale. Nous défendons ces droits dans des tribunes multilatérales comme celle du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, et nous continuerons de le faire en partenariat avec d’autres gouvernements et organisations de la société civile. Ces droits sont loin d’être universels. Dans certaines parties du monde, les membres de la communauté LGBTI sont emprisonnés et persécutés. En fait, le Canada a récemment riposté à de tels actes abominables en allant secourir discrètement certains de nos frères et sœurs de la communauté LGBTI et en leur donnant refuge dans notre pays.

Au Canada, nous comprenons que nous sommes plus forts grâce à nos différences et non pas en dépit d’elles. Comme l’a déclaré le premier ministre Trudeau : « Pour bâtir un monde meilleur, nous devons travailler ensemble, respecter nos différences, protéger les personnes les plus vulnérables et mettre les gens au cœur des décisions que nous prenons. »

Il y aura du pain sur la planche au cours des prochaines années pour livrer le message d’ouverture, de possibilités, de diversité et d’inclusion du Canada à l’ONU et sur la scène mondiale, tandis que je travaillerai d’arrache-pied pour donner à tous les Canadiens le gouvernement auquel ils sont en droit de s’attendre ici même.


L'honorable Scott Brison est le président du Conseil du Trésor du Canada.

M. Brison, député libéral de Kings–Hants en Nouvelle-Écosse, a été élu sept fois à la Chambre des communes. Il a été l'un des porte-parole clés en matière d'économie en plus d'être le principal porte-parole de son Parti en matière de Finances. Il a également servi au sein du Comité permanent des finances de la Chambre des communes à titre de vice-président.

M. Brison a par ailleurs occupé les postes de ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux et de receveur général du Canada, ce qui faisait de lui le plus jeune membre du Cabinet du premier ministre Paul Martin. Il siégeait également à trois comités du Cabinet : Conseil du Trésor, Affaires intérieures et Examen des dépenses.

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