L’empreinte des gaz à effet de serre du gouvernement du Canada est maintenant accessible en tant que données ouvertes

le juillet 18 2017

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Nous sommes heureux de rendre disponibles des ensembles de données sur les gaz à effet de serre (GES) entre l’exercice de 2010-2011 et celui de 2014-2015 par l’intermédiaire du portail de données ouvertes.

Les scientifiques s’entendent sur le fait qu’il existe un lien entre les émissions de GES attribuables à des activités humaines et les changements climatiques mondiaux. De nombreuses organisations mesurent leurs émissions en mettant en place un répertoire des GES (également connu sous le nom d’empreinte carbone). Mesurer les GES de façon exhaustive, uniforme et précise permet aux organisations d’évaluer les risques et les possibilités, de mettre sur pied des stratégies visant à réduire les émissions de GES et d’effectuer le suivi des progrès de façon transparente.

Protocole de comptabilisation des GES

La comptabilisation des GES est définie par le Greenhouse Gas Protocol (en anglais), qui a été conçu en 2001 par le World Resources Institute et qui est utilisé par des pays et des entreprises des quatre coins du monde.

Le Centre pour un gouvernement vert [anciennement connu sous le nom du Bureau d’écologisation des opérations gouvernementales (BEOG)] recueille auprès des ministères fédéraux des renseignements sur les GES depuis 2010, année au cours de laquelle le protocole de comptabilisation des GES du gouvernement du Canada a été conçu. Il fournit aux organisations du gouvernement fédéral une approche normalisée pour la mesure des émissions de GES et l’établissement de rapports à ce sujet. Nous effectuons actuellement la mise à jour du protocole afin de tenir compte des plus récentes normes de comptabilisation des GES et d’établissement de rapport acceptées à l’échelle internationale.

L’actuel répertoire des GES comprend les émissions directes (type 1) et les émissions indirectes (type 2) de 15 organisations fédérales assujetties aux objectifs de réduction des GES énoncés dans la stratégie fédérale de développement durable (SFDD). Certaines émissions directes de GES sont attribuables à la combustion de combustibles associée aux édifices ou aux parcs automobiles que possède ou gère une organisation. Les autres émissions directes (par exemple les rejets d’halocarbures) proviennent de sources non énergétiques et ne sont pas incluses à l’actuel répertoire des GES.

Les émissions indirectes de GES (type 2) comprennent la consommation d’énergie achetée pour l’électricité, le chauffage et la climatisation. Les autres émissions indirectes (type 3) ne sont pas incluses dans l’actuel répertoire des GES. Les sources du type 3 provenant d’activités fédérales, et qui sont importantes, englobent les voyages d’affaires, le navettage des employés, les édifices loués et la chaîne d’approvisionnement des produits achetés. Les émissions de GES attribuables aux activités liées à la sûreté et à la sécurité nationales ne sont pas prises en compte.

Calcul des émissions

Les émissions sont calculées en fonction des données d’activité associées aux facteurs d’émissions appropriés. La consommation énergétique représente une donnée relative aux activités qui évalue la quantité d’énergie utilisée en unités de combustible, d’électricité, de chauffage ou de climatisation.

Le facteur d’émission représente le taux selon lequel une activité émet des GES, par exemple, les tonnes de dioxyde de carbone émis par mètre cube de gaz naturel brûlé ou les tonnes de dioxyde de carbone émis par kilowatt/heure d’énergie consommée.

On utilise un facteur d’émission différent pour chaque type d’activité et pour chaque province ou territoire, en fonction de la combinaison énergétique.

Suivi des progrès

  • 89 % des émissions de GES du gouvernement du Canada sont attribuables à la consommation énergétique de ses installations, notamment les espaces à bureaux, les laboratoires et les entrepôts.
  • 11 % de ses émissions sont attribuables à son parc de véhicules, notamment les voitures, les camionnettes, les camions, les bateaux, les navires et les avions.

Dans l’ensemble, les émissions de GES ont diminué de 19 % entre l’exercice de 2005-2006 et celui de 2014-2015. Il s’agit d’un nombre total, les progrès différant entre les différents ministères et organismes. Les progrès accomplis jusqu’à maintenant sont présentés en résumé sur la page Web des rapports sur les GES du gouvernement du Canada.

La réduction des émissions dans les installations est principalement attribuable aux améliorations de l’intensité des GES dans le cadre de la production d’électricité effectuée au moyen de combustibles plus propres, aussi connue sous le nom d’« écologisation du réseau ». En effet, ces améliorations ont contribué à réduire de 14,8 % les émissions globales du gouvernement fédéral. Par ailleurs, une combinaison d’initiatives a contribué à réduire de 4,3% les émissions de GES du gouvernement fédéral. Ces initiatives visaient notamment à rendre les édifices et les équipements plus écoénergétiques, à revoir la taille des parcs de véhicules du gouvernement fédéral et à réduire la consommation de carburant des véhicules de ces parcs en achetant des véhicules à plus faible consommation de carburant. D’autres facteurs tels que la température (le froid extrême, par exemple, entraîne une augmentation de la consommation énergétique) et l’accroissement, dans certains ministères, des activités liées aux secteurs prioritaires peuvent compliquer la réduction des émissions.

Prochaines étapes

Nous avons une bonne idée des émissions de GES émises par le gouvernement entre l’exercice de 2005-2006 et celui de 2014-2015. Nous recueillons actuellement des renseignements concernant les exercices de 2015-2016 et de 2016-2017 que nous pourrons partager à l’hiver 2018. Dans le cadre du répertoire des GES pour l’exercice 2018-2019, nous ajouterons un certain nombre de ministères et d’organismes à la liste qui en compte 15 actuellement. Nous envisageons également d’effectuer le suivi des sources additionnelles de GES, notamment les émissions de GES provenant de sources non énergétiques telles que les rejets d’halocarbures, et certaines sources telles que les voyages d’affaires, le navettage des employés et les édifices loués. Au moment de mettre à jour notre protocole de comptabilisation des GES, nous établirons également un rapport sur la réduction de nos émissions attribuable à l’achat d’énergie renouvelable.

Nous sommes heureux de mettre ces données à la disposition du public et nous souhaitons savoir quelle utilisation il pourrait en être fait afin de déterminer des possibilités de réduire les GES. Par ailleurs, nous aimerions connaître votre avis sur les améliorations qui pourraient être apportées aux données ainsi que sur le type de renseignements que nous recueillons et sur lesquels nous produisons des rapports. Enfin, vos idées sur la façon dont le répertoire devrait évoluer nous intéressent également.

Envoyez-nous un courriel à greening-vert@tbs-sct.gc.ca ou suivez la conversation sur Twitter au moyen du mot-clic #GouvernmentVert.


Par Nick Xenos, directeur général, Centre pour un gouvernement vert, Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada

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