
Comme vous le savez, le Canada a récemment accepté un nouveau rôle de leadership au Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO) en tant que coprésident pour un mandat d’un an. La semaine dernière, j’ai représenté notre pays à la réunion régionale des Amériques du PGO à Buenos Aires, en Argentine.
Cette rencontre représentait une occasion pour les membres du PGO, les organismes de la société civile, les universitaires et les citoyens de se rencontrer et d’échanger, ainsi que de renforcer les relations bilatérales et régionales.
Voici certaines des questions importantes auxquelles je me suis attardé :
- Comment le gouvernement peut-il encourager la participation citoyenne au moyen d’un gouvernement ouvert?
- Comment pouvons-nous démontrer les résultats concrets de nos efforts en matière de gouvernement ouvert?
- Et maintenant qu’on assume la coprésidence gouvernementale principale du PGO pour 2018‑2019, en plus de la coprésidence adjointe pour 2017-2018, à quoi ressemble notre nouveau rôle de leadership international?
Le nouveau rôle de leadership du Canada
Au cours de cette réunion, j’ai parlé de certaines choses qui sont déjà connues des Canadiens : le dévoilement au grand jour des lettres de mandat des ministres, et la façon dont on fait état des progrès par rapport à nos promesses. J’ai aussi discuté des changements législatifs importants que nous proposons apporter à la Loi sur l’accès à l’information, afin de favoriser l’accès aux renseignements du gouvernement.
Bien que ce soit à cause de mesures comme celles-ci qu’un tel rôle nous a été attribué, cette réunion m’a également rappelé que notre rôle concerne bien plus que les réussites du Canada. Il vise à se montrer à la hauteur afin d’appuyer d’autres pays à concevoir des pratiques en matière de gouvernement ouvert, et à investir dans le succès des démocraties modernes partout dans le monde.
Nos priorités
J’ai aussi parlé des thèmes clés sur lesquels le Canada serait axé en sa qualité de coprésident. J’ai parlé de ces thèmes dans un billet antérieur. Ces priorités reflètent les défis auxquels fait face la collectivité mondiale pour un gouvernement ouvert, et elles sont fondées sur les expériences d’anciens coprésidents du PGO.
Voici ce dont il est question :
- Inclusion : habiliter les citoyens sous-représentés, peu importe leur sexe, leur ethnie ou leur orientation sexuelle, afin qu’ils participent activement à l’élaboration de politiques. Pour une démocratie saine, c’est un minimum.
- Participation : élaborer des politiques publiques en partenariat avec les citoyens ou créer des occasions pour que les gens puissent s’impliquer, ce qui favorise non seulement la confiance envers les gouvernements, mais aussi de meilleurs résultats stratégiques.
- Incidence : aider les citoyens à comprendre la manière dont notre travail lié au gouvernement ouvert les touche dans leur vie quotidienne, ce qui responsabilise le gouvernement quant aux résultats et met l’insistance sur les initiatives qui font une différence.
Le passage au numérique favorise un gouvernement ouvert
On doit également noter le lien étroit entre un gouvernement ouvert et les technologies numériques. Produire des résultats concrets, ça veut dire vraiment essayer de comprendre à quel point nos services numériques actuels répondent aux besoins de nos citoyens, et dans quelle mesure on peut s’améliorer.
Pour faire avancer le gouvernement ouvert, on a besoin de services numériques qui sont conçus avec soin, qui sont axés sur les citoyens et qui rapprochent les Canadiens de leur gouvernement.
Responsabilités mondiales
Les attentes envers le Canada en matière de leadership n’ont jamais été aussi élevées. Ce qui est très bien ainsi. Parce que le but ultime du Partenariat est d’utiliser le gouvernement ouvert pour améliorer la vie des gens à l’échelle planétaire, une cause à laquelle le Canada peut se rallier.
C’est avec plaisir qu’on entreprend les 2 prochaines années.
L’honorable Scott Brison est le président du Conseil du Trésor du Canada.
M. Brison, député libéral de Kings–Hants en Nouvelle-Écosse, a été élu sept fois à la Chambre des communes. Il a été l’un des porte-parole clés en matière d’économie en plus d’être le principal porte-parole de son Parti en matière de Finances. Il a également servi au sein du Comité permanent des finances de la Chambre des communes à titre de vice-président.
M. Brison a par ailleurs occupé les postes de ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux et de receveur général du Canada, ce qui faisait de lui le plus jeune membre du Cabinet du premier ministre Paul Martin. Il siégeait également à trois comités du Cabinet : Conseil du Trésor, Affaires intérieures et Examen des dépenses.