Colonies de l’Atlantique – analyse de la densité

Colonies de l’Atlantique – analyse de la densité Sources de données : Banque informatisée des oiseaux de mer au Québec (BIOMQ: ECCC-SCF région du Québec) Atlantic Colonial Waterbird Database (ACWD: ECCC-SCF région de l’Atlantique) Aussi bien la BIOMQ que l’ACWD contiennent des enregistrements de chaque dénombrement de colonies, par espèce, pour les colonies connues situées dans l’Est du Canada. Bien que certaines colonies soient recensées annuellement, la plupart sont visitées beaucoup moins fréquemment. Les méthodes utilisées pour obtenir les estimations de la population d’une colonie varient considérablement entre les colonies et entre les espèces. Par exemple, des méthodes de recensement conçues pour les alcidés nichant dans les terriers reposent généralement sur des techniques de relevé de terrain. Par conséquent, elles ont tendance à se limiter à relativement peu de colonies. Par contre, les recensements de grandes colonies de goélands ou de sternes, qui ont souvent une vaste répartition géographique, reposent de façon plus appropriée sur une combinaison de relevés aériens à grande échelle et de relevés sur le terrain auprès d’un sous-groupe de ces colonies. Dans certains cas, les relevés sur le terrain de certaines espèces ne sont pas disponibles pour l’ensemble de la zone étudiée. Lorsque c’est le cas, il pourrait être judicieux de prendre en compte d’autres sources, y compris des relevés aériens. Par exemple, les données provenant d’un relevé aérien de 2006 des eiders à duvet pendant la nidification, mené par le SCF d’ECCC au Labrador, bien que non encore intégrées dans l’ACWD, ont été utilisées dans ce rapport. Il est important de noter que les données relatives aux colonies de certaines espèces, telles que le héron, ne sont pour l’instant pas bien représentées dans ces bases de données du SCF d’ECCC. Analyse des données de l’ACWD et de la BIOMQ (SCF d’EC – régions du Québec et de l’Atlantique) : Les données de la région de l’Atlantique (ACWD) et de la région du Québec (BIOMQ) ont été fusionnées puisque la couverture temporelle, les méthodes de relevé et l’information géospatiale étaient comparables. Seulement, dans les cas où les dénombrements totaux des individus n’étaient pas explicitement présentés, il a été nécessaire de calculer des approximations des dénombrements totaux des individus reproducteurs (p. ex., en doublant le nombre de couples reproducteurs ou de nids actifs).Bien que ces approches puissent sous-estimer le nombre réel d’individus totaux associés à un site donné en omettant d’inclure une partie de la population non reproductrice (c.-à-d., les adultes non reproducteurs en visite, les sous-adultes et les oiseaux qui ont échoué la reproduction), faire le suivi des nombres d’individus reproducteurs (ou de couples) est considéré comme le principal objectif de ces programmes de surveillance des colonies. Afin de représenter le nombre potentiel d’individus d’une espèce donnée qui pourraient raisonnablement être présents ou pouvant avoir été historiquement présents sur le lieu donné d’une colonie (voir la section 1.1), le dénombrement total maximal obtenu par espèce, par site, depuis 1960 a été utilisé dans les analyses. Dans le cas de certaines espèces, en particulier les piscivores des zones côtières (Wires et autres, 2001; Cotter et autres, 2012), les maximums atteints dans les années 1970 ou 1980 résultaient probablement de sources anthropiques de nourriture importantes, et ces niveaux ne seront probablement plus jamais atteints. L’effet pourrait avoir été plus marqué dans certaines zones géographiques. Certains sites, autrefois utilisés comme colonies, pourraient ne plus être adaptés à la reproduction en raison de causes naturelles et/ou humaines; toutefois d’autres, de la même façon, pourraient être adéquats et méritent donc d’être pris en compte dans la planification de la conservation des habitats à long terme. Un indice de l’importance des colonies (IIC) a été dérivé en divisant le dernier dénombrement total maximal par le nombre de la population reproductrice potentielle totale de cette espèce dans l’Est du Canada (la somme des dénombrements totaux maximum d’une espèce; sur tous les sites coloniaux connus dans l’Est du Canada). L’IIC estime de façon approximative la proportion de la population reproductrice potentielle totale de l’Est du Canada (sommes des maximums) atteinte sur chaque site de colonie et a permis de faire une comparaison objective entre les colonies d’une même espèce et de différentes espèces. Dans certaines colonies visitées moins fréquemment, les oiseaux (cormorans, goélands, guillemots et sternes, en particulier) n’ont pas été déterminés quant à l'espèce. En raison de biais et de problèmes potentiels concernant l’inclusion de ces données, elles n’ont pas été prises en compte lors du calcul des dénombrements maximum des espèces par colonie pour l’IIC. L’approche des zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) selon laquelle les dénombrements maximum des colonies sont divisés par la taille de la population estimée réelle correspondante pour chaque espèce (voir le Tableau 3.1.2; environ 1 % du seuil continental présenté) n’a pas été utilisée parce que dans certains cas les individus n’ont pas été identifiés quant à l’espèce sur certains sites, ou des estimations de la populationn’étaient pas disponibles. L’utilisation à la fois des maximums et des proportions de populations (ou d’un indice de celles-ci) offre des approches contrastantes, mais complémentaires, pour l’identification d’importantes congrégations coloniales. En examinant les résultats dérivés de ces deux approches, l’attention peut être dirigée vers des zones qui non seulement hébergent un grand nombre d’individus, mais aussi d’importantes proportions de populations. Cette approche double permet d’éviter que l’on donne une attention disproportionnée aux espèces qui par leur nature même sont présentes dans de très vastes colonies (p. ex., l’océanite cul-blanc) ou, à l’inverse, à des colonies qui hébergent de grandes proportions d’espèces moins abondantes (sterne de Dougall, sterne caspienne, mouette rieuse, etc.), mais dans un nombre globalement moins élevé. L’analyse de la densité des points (logiciel ArcGIS Spatial Analyst) comprenant une estimation par noyau, et un rayon de recherche de 10 km, a été utilisée pour générer des cartes illustrant la densité des mesures de colonies (c.-à-d., le dénombrement maximum par espèce, l’IIC par espèce), modélisées comme un terrain continu (Gatrell et autres, 1996). Les emplacements réels des colonies ont ensuite été placés sur la carte à grappes résultante. Il ne faut pas présumer que les sites non désignés comme importants sont sans importance. 2022-06-15 Environnement et Changement climatique Canada matthew.mahoney@canada.ca Nature et environnementSciences et technologieEst du Canada; océan Atlantiquecolonies d`oiseaux; oiseaux de merNature et biodiversitéProtéger le bien-être des espècesÉvaluer l'état des espècesDirection générale de l'intendance environnementaleService canadien de la fauneNon ClassifiéOiseau Data Collection MethodologyHTML https://ec.gc.ca/nature/default.asp?lang=En&n=18C33ADA-1 Colonies de l’Atlantique – analyse de la densitéESRI REST https://maps-cartes.ec.gc.ca/arcgis/rest/services/data/87bf8597-4be4-4ec2-9ee3-797f5eafbd97/MapServer/0 Colonies de l’Atlantique – analyse de la densitéESRI REST https://maps-cartes.ec.gc.ca/arcgis/rest/services/data/87bf8597-4be4-4ec2-9ee3-797f5eafbd97/MapServer/0 Colonies de l’Atlantique – analyse de la densitéWMS https://maps-cartes.ec.gc.ca/arcgis/services/data/87bf8597-4be4-4ec2-9ee3-797f5eafbd97/MapServer/WMSServer?request=GetCapabilities&service=WMS Colonies de l’Atlantique – analyse de la densitéWMS https://maps-cartes.ec.gc.ca/arcgis/services/data/87bf8597-4be4-4ec2-9ee3-797f5eafbd97/MapServer/WMSServer?request=GetCapabilities&service=WMS Data Collection MethodologyHTML https://publications.gc.ca/collections/collection_2014/ec/CW66-385-2014-fra.pdf Voir le Dépôt de données d'ECCC (Anglais)HTML https://data-donnees.ec.gc.ca/data/species/assess/atlantic-colonies-density-analysis/?lang=en Voir le Dépôt de données d'ECCC (Français)HTML https://data-donnees.ec.gc.ca/data/species/assess/atlantic-colonies-density-analysis/?lang=fr atlantic-bird-colonies.zipSHP https://data-donnees.ec.gc.ca/data/species/assess/atlantic-colonies-density-analysis/atlantic-bird-colonies.zip atlantic-bird-colonies.jsonJSON https://data-donnees.ec.gc.ca/data/species/assess/atlantic-colonies-density-analysis/atlantic-bird-colonies.json atlantic-bird-colonies.csvCSV https://data-donnees.ec.gc.ca/data/species/assess/atlantic-colonies-density-analysis/atlantic-bird-colonies.csv

Sources de données : Banque informatisée des oiseaux de mer au Québec (BIOMQ: ECCC-SCF région du Québec) Atlantic Colonial Waterbird Database (ACWD: ECCC-SCF région de l’Atlantique) Aussi bien la BIOMQ que l’ACWD contiennent des enregistrements de chaque dénombrement de colonies, par espèce, pour les colonies connues situées dans l’Est du Canada. Bien que certaines colonies soient recensées annuellement, la plupart sont visitées beaucoup moins fréquemment. Les méthodes utilisées pour obtenir les estimations de la population d’une colonie varient considérablement entre les colonies et entre les espèces. Par exemple, des méthodes de recensement conçues pour les alcidés nichant dans les terriers reposent généralement sur des techniques de relevé de terrain. Par conséquent, elles ont tendance à se limiter à relativement peu de colonies. Par contre, les recensements de grandes colonies de goélands ou de sternes, qui ont souvent une vaste répartition géographique, reposent de façon plus appropriée sur une combinaison de relevés aériens à grande échelle et de relevés sur le terrain auprès d’un sous-groupe de ces colonies. Dans certains cas, les relevés sur le terrain de certaines espèces ne sont pas disponibles pour l’ensemble de la zone étudiée. Lorsque c’est le cas, il pourrait être judicieux de prendre en compte d’autres sources, y compris des relevés aériens. Par exemple, les données provenant d’un relevé aérien de 2006 des eiders à duvet pendant la nidification, mené par le SCF d’ECCC au Labrador, bien que non encore intégrées dans l’ACWD, ont été utilisées dans ce rapport. Il est important de noter que les données relatives aux colonies de certaines espèces, telles que le héron, ne sont pour l’instant pas bien représentées dans ces bases de données du SCF d’ECCC.

                   Analyse des données de l’ACWD et de la BIOMQ (SCF d’EC – régions du Québec et de l’Atlantique) : Les données de la région de l’Atlantique (ACWD) et de la région du Québec (BIOMQ) ont été fusionnées puisque la couverture temporelle, les méthodes de relevé et l’information géospatiale étaient comparables. Seulement, dans les cas où les dénombrements totaux des individus n’étaient pas explicitement présentés, il a été nécessaire de calculer des approximations des dénombrements totaux des individus reproducteurs (p. ex., en doublant le nombre de couples reproducteurs ou de nids actifs).Bien que ces approches puissent sous-estimer le nombre réel d’individus totaux associés à un site donné en omettant d’inclure une partie de la population non reproductrice (c.-à-d., les adultes non reproducteurs en visite, les sous-adultes et les oiseaux qui ont échoué la reproduction), faire le suivi des nombres d’individus reproducteurs (ou de couples) est considéré comme le principal objectif de ces programmes de surveillance des colonies. Afin de représenter le nombre potentiel d’individus d’une espèce donnée qui pourraient raisonnablement être présents ou pouvant avoir été historiquement présents sur le lieu donné d’une colonie (voir la section 1.1), le dénombrement total maximal obtenu par espèce, par site, depuis 1960 a été utilisé dans les analyses. Dans le cas de certaines espèces, en particulier les piscivores des zones côtières (Wires et autres, 2001; Cotter et autres, 2012), les maximums atteints dans les années 1970 ou 1980 résultaient probablement de sources anthropiques de nourriture importantes, et ces niveaux ne seront probablement plus jamais atteints. L’effet pourrait avoir été plus marqué dans certaines zones géographiques. Certains sites, autrefois utilisés comme colonies, pourraient ne plus être adaptés à la reproduction en raison de causes naturelles et/ou humaines; toutefois d’autres, de la même façon, pourraient être adéquats et méritent donc d’être pris en compte dans la planification de la conservation des habitats à long terme. Un indice de l’importance des colonies (IIC) a été dérivé en divisant le dernier dénombrement total maximal par le nombre de la population reproductrice potentielle totale de cette espèce dans l’Est du Canada (la somme des dénombrements totaux maximum d’une espèce; sur tous les sites coloniaux connus dans l’Est du Canada). L’IIC estime de façon approximative la proportion de la population reproductrice potentielle totale de l’Est du Canada (sommes des maximums) atteinte sur chaque site de colonie et a permis de faire une comparaison objective entre les colonies d’une même espèce et de différentes espèces. Dans certaines colonies visitées moins fréquemment, les oiseaux (cormorans, goélands, guillemots et sternes, en particulier) n’ont pas été déterminés quant à l'espèce. En raison de biais et de problèmes potentiels concernant l’inclusion de ces données, elles n’ont pas été prises en compte lors du calcul des dénombrements maximum des espèces par colonie pour l’IIC. L’approche des zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) selon laquelle les dénombrements maximum des colonies sont divisés par la taille de la population estimée réelle correspondante pour chaque espèce (voir le Tableau 3.1.2; environ 1 % du seuil continental présenté) n’a pas été utilisée parce que dans certains cas les individus n’ont pas été identifiés quant à l’espèce sur certains sites, ou des estimations de la populationn’étaient pas disponibles. L’utilisation à la fois des maximums et des proportions de populations (ou d’un indice de celles-ci) offre des approches contrastantes, mais complémentaires, pour l’identification d’importantes congrégations coloniales. En examinant les résultats dérivés de ces deux approches, l’attention peut être dirigée vers des zones qui non seulement hébergent un grand nombre d’individus, mais aussi d’importantes proportions de populations. Cette approche double permet d’éviter que l’on donne une attention disproportionnée aux espèces qui par leur nature même sont présentes dans de très vastes colonies (p. ex., l’océanite cul-blanc) ou, à l’inverse, à des colonies qui hébergent de grandes proportions d’espèces moins abondantes (sterne de Dougall, sterne caspienne, mouette rieuse, etc.), mais dans un nombre globalement moins élevé. L’analyse de la densité des points (logiciel ArcGIS Spatial Analyst) comprenant une estimation par noyau, et un rayon de recherche de 10 km, a été utilisée pour générer des cartes illustrant la densité des mesures de colonies (c.-à-d., le dénombrement maximum par espèce, l’IIC par espèce), modélisées comme un terrain continu (Gatrell et autres, 1996). Les emplacements réels des colonies ont ensuite été placés sur la carte à grappes résultante. Il ne faut pas présumer que les sites non désignés comme importants sont sans importance.

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