Pour bien des gens, le syntagme « ordinateur central » évoque des images d’une technologie archaïque employant de grandes bobines de bande magnétique pour le stockage des données et des cartes perforées pour exécuter des commandes en COBOL, le même langage de programmation que leur oncle utilisait. Les choses ont bien changé, mais, vu cette perception qu’ont les gens de l’ordinateur central, certains seraient surpris d’apprendre que de nombreuses applications opérationnelles essentielles du gouvernement du Canada (GC) contribuant à la sécurité et aux transactions financières sont hébergées sur un ordinateur central. Le gouvernement du Canada n’est pas le seul. Le secteur bancaire et le secteur de l’assurance s’appuient encore beaucoup sur les ordinateurs centraux pour faciliter leurs opérations quotidiennes, qu’il s’agisse d’opérations bancaires, d’achats ou de transactions par carte de crédit. Malgré leur fiabilité, les ordinateurs centraux sont exposés à un risque croissant, à savoir la diminution du nombre de professionnels en informatique compétents et capables d’utiliser cette technologie et le faible nombre d’entreprises qui continuent d’offrir soutien et innovation pour les plateformes d’ordinateurs centraux. C’est pourquoi la question n’est pas de savoir si le GC cessera d’utiliser des ordinateurs centraux, mais de savoir quand. Le moment viendra peut-être dans quelques années pour certaines organisations et dans des décennies pour d’autres. Aussi, les progrès technologiques ont abouti à des technologies modernes qui permettent de traiter les charges de travail des ordinateurs centraux avec une capacité de traitement égale ou supérieure, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour évaluer la sécurité de ces plateformes et la mesure dans laquelle elles sont économiques. La première version de la Stratégie du GC concernant les ordinateurs centraux donnait un aperçu de la situation des ordinateurs centraux en tant que technologie dans d’autres secteurs industriels, puis examinait leur utilisation au GC. En outre, elle présentait les risques associés à l’exploitation des ordinateurs centraux que le GC devrait gérer en permanence. Le plus pernicieux de ces risques concernait le personnel en mesure de gérer les ordinateurs centraux. La deuxième version de la Stratégie fournit une approche de migration destinée aux ministères du GC et fait des recommandations à Services partagés Canada (SPC) et aux ministères pour une migration progressive, de la découverte à la planification de l’architecture. La Stratégie exposera les questions que chaque ministère devrait se poser lorsque celui-ci envisage l’avenir de ses applications sur ordinateur central. La clé du problème réside dans l’aptitude à l’emploi. Compte tenu de l’orientation stratégique de votre organisation, vos applications sur ordinateur central continuent-elles d’appuyer les opérations? Dans la négative, quelles sont les options de migration qui s’offrent à vous? Enfin, la Stratégie présente des recommandations pour améliorer la régie des ordinateurs centraux et des applications qu’ils hébergent.
- Éditeur - Nom actuel de l’organisation : Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
- Licence : Licence du gouvernement ouvert - Canada
Données et ressources
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