Évaporation annuelle moyenne des eaux lacustres

Évaporation annuelle moyenne des eaux lacustres La carte donne les valeurs moyennes (en millimètres) de la perte annuelle d’eau par évaporation à la surface des nappes d’eau libre comme les étangs, les lacs peu profonds et les réservoirs. Ces valeurs sont fondées sur une période de dix ans, de 1957 à 1966. Les valeurs d’évaporation annuelle moyenne des lacs les plus importantes sont au-delà de 900 millimètres et surviennent dans le sud-ouest de la Saskatchewan et le sud-est de l’Alberta. Les valeurs les plus petites, soit moins de 100 millimètres, sont enregistrées dans les îles de l’Arctique. L’évaporation annuelle moyenne des lacs diminue généralement du sud au nord du Canada. La carte montre aussi la distribution du réseau de bacs d’évaporation de classe A utilisés dans l’analyse ainsi que d’autres qui étaient exploités en 1974. Le taux d’évaporation des eaux lacustres dépend de la vitesse à laquelle l’énergie est fournie à la surface pour transformer l’eau en vapeur (2,47 joules par kilogramme sont nécessaires) et la vitesse de diffusion de la vapeur d’eau à partir de la surface. La principale source énergétique d’évaporation est, en général, le réchauffement de la partie supérieure du lac par le soleil, bien que l’énergie nette qui est transférée dans un lac à partir de petits cours d’eau, par exemple, puisse aussi être importante dans certain cas. Pour une température de surface donnée, la vitesse de diffusion de la vapeur d’eau est déterminée d’une façon complexe par la température de l’air, l’humidité, aussi bien que la vitesse du vent. Pour les petites nappes d’eau peu profondes, l’évaporation est plus importante durant les jours ensoleillés d’été, alors que la température de l’eau est élevée, l’humidité relativement faible et les vents rapides. Pour les lacs plus profonds, l’accumulation thermique devient un facteur important et l’évaporation n’est plus aussi étroitement associée à l’énergie quotidienne fournie par le rayonnement solaire. Par exemple, des quantités significatives d’eau s’évaporent dans les lacs profonds au cours de l’automne alors que la température superficielle est supérieure à la température de l’air ambiant ; par contre les lacs plus petits, à cause de l’absence d’accumulation thermique, subissent très peu d’évaporation. À la fin du printemps et au début de l’été, les grands lacs profonds ne subissent que peu d’évaporation, car leur température superficielle est relativement basse. 2022-02-22 Ressources naturelles Canada NRCan.geogratis-geogratis.RNCan@canada.ca FormatGouvernement et vie politiqueNature et environnementSciences et technologiebilan hydriqueclimathydrologielacs Télécharger le fichier en format Anglais JPEG via HTTPJPG https://ftp.geogratis.gc.ca/pub/nrcan_rncan/raster/atlas/eng/hydro_1978/water_quantity_temperature_winds/17_Mean_Annual_Lake_Evaporation_1978_150.jpg Télécharger le fichier en format Anglais PDF via HTTPPDF https://ftp.geogratis.gc.ca/pub/nrcan_rncan/raster/atlas/eng/hydro_1978/water_quantity_temperature_winds/17_Mean_Annual_Lake_Evaporation_1978_150.pdf Télécharger le fichier en format français JPEG via HTTPJPG https://ftp.geogratis.gc.ca/pub/nrcan_rncan/raster/atlas/fra/hydro_1978/water_quantity_temperature_winds/17_Evaporation_Annuelle_Moyenne_Eaux_Lacustres_1978_150.jpg Télécharger le fichier en format français PDF via HTTPPDF https://ftp.geogratis.gc.ca/pub/nrcan_rncan/raster/atlas/fra/hydro_1978/water_quantity_temperature_winds/17_Evaporation_Annuelle_Moyenne_Eaux_Lacustres_1978_150.pdf

La carte donne les valeurs moyennes (en millimètres) de la perte annuelle d’eau par évaporation à la surface des nappes d’eau libre comme les étangs, les lacs peu profonds et les réservoirs. Ces valeurs sont fondées sur une période de dix ans, de 1957 à 1966. Les valeurs d’évaporation annuelle moyenne des lacs les plus importantes sont au-delà de 900 millimètres et surviennent dans le sud-ouest de la Saskatchewan et le sud-est de l’Alberta. Les valeurs les plus petites, soit moins de 100 millimètres, sont enregistrées dans les îles de l’Arctique. L’évaporation annuelle moyenne des lacs diminue généralement du sud au nord du Canada. La carte montre aussi la distribution du réseau de bacs d’évaporation de classe A utilisés dans l’analyse ainsi que d’autres qui étaient exploités en 1974. Le taux d’évaporation des eaux lacustres dépend de la vitesse à laquelle l’énergie est fournie à la surface pour transformer l’eau en vapeur (2,47 joules par kilogramme sont nécessaires) et la vitesse de diffusion de la vapeur d’eau à partir de la surface. La principale source énergétique d’évaporation est, en général, le réchauffement de la partie supérieure du lac par le soleil, bien que l’énergie nette qui est transférée dans un lac à partir de petits cours d’eau, par exemple, puisse aussi être importante dans certain cas. Pour une température de surface donnée, la vitesse de diffusion de la vapeur d’eau est déterminée d’une façon complexe par la température de l’air, l’humidité, aussi bien que la vitesse du vent. Pour les petites nappes d’eau peu profondes, l’évaporation est plus importante durant les jours ensoleillés d’été, alors que la température de l’eau est élevée, l’humidité relativement faible et les vents rapides. Pour les lacs plus profonds, l’accumulation thermique devient un facteur important et l’évaporation n’est plus aussi étroitement associée à l’énergie quotidienne fournie par le rayonnement solaire. Par exemple, des quantités significatives d’eau s’évaporent dans les lacs profonds au cours de l’automne alors que la température superficielle est supérieure à la température de l’air ambiant ; par contre les lacs plus petits, à cause de l’absence d’accumulation thermique, subissent très peu d’évaporation. À la fin du printemps et au début de l’été, les grands lacs profonds ne subissent que peu d’évaporation, car leur température superficielle est relativement basse.

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