Mieux comprendre l'établissement et l'impact des Centres d'appui aux enfants (CAE)

Mieux comprendre l'établissement et l'impact des Centres d'appui aux enfants (CAE) Les centres d’appui aux enfants (CAE) et les centres d’appui aux enfants et aux adolescents (CAEA) sont nés d’un besoin de réduire le stress imposé aux enfants et aux jeunes victimes au cours des enquêtes sur les agressions sexuelles. Auparavant, l’absence de coordination entre les services sociaux et le système de justice pénale faisait en sorte que les victimes étaient interrogées à plusieurs reprises par différents organismes, souvent par des personnes qui n’avaient pas reçu de formation sur le développement de l’enfant. Les CAE ont été conçus pour créer un lieu sûr pour les enfants victimes et leurs parents ou tuteurs innocents. On parle ici d’espaces adaptés aux besoins de l’enfant, d’une approche d’équipe multidisciplinaire regroupant la police, les services sociaux, les défenseurs des droits des victimes et le personnel médical qui unissent leurs efforts, sans oublier la défense des droits des victimes et le soutien aux victimes. En 2016, 22 CAE étaient en activité au Canada et au moins sept autres sites élaborent ou examinent actuellement le modèle. Cette étude a été commandée par le ministère de la Justice (le Ministère) dans le but de mieux comprendre comment les CAE canadiens évoluent et fonctionnent; de mesurer la satisfaction des clients à l’égard des CAE; de jauger la satisfaction des clients à l’égard du processus et des résultats du système de justice pénale; de mesurer comment les CAE répondent aux objectifs suivants de la Stratégie fédérale d’aide aux victimes (SFAV) : accroître l’accès aux services destinés aux victimes, améliorer la capacité d’offrir des services appropriés et adaptés aux victimes, et réduire les difficultés financières et non financières auxquelles sont confrontées les victimes. Trois principales sources de données ont servi à l’élaboration du présent rapport : les données tirées des dossiers de cas des CAE, les entrevues menées auprès de clients (enfants/adolescents victimes et parents ou tuteurs innocents) et les entrevues auprès de l’équipe multidisciplinaire (EM). Les chercheurs ont également interrogé des intervenants des CAE, y compris des membres de conseils d’administration et les politiciens locaux, et ont effectué un sondage sur la satisfaction à l’égard du système de justice pénale. Les chercheurs ont mené 109 entrevues auprès de l’EM (avec 125 personnes) et 123 entrevues en personne auprès de 26 enfants victimes (âgés de 5 à 11 ans), de 17 adolescents victimes (âgés de 12 à 19 ans), de cinq adultes victimes d’actes répréhensibles dans leur enfance (c.-à-d. des cas historiques réputés) et de 75 parents ou tuteurs innocents. 2024-02-08 Ministère de la Justice Canada OG-GO@justice.gc.ca Gouvernement et vie politiqueSanté et sécuritéDroitSociété et cultureEnfantsDroit de la familledes Centres d’appui aux enfants Mieux comprendre l'établissement et l'impact des Centres d'appui aux enfants (CAE)HTML https://www.justice.gc.ca/eng/rp-pr/jr/cac-cae/index.html Mieux comprendre l'établissement et l'impact des Centres d'appui aux enfants (CAE)HTML https://www.justice.gc.ca/fra/pr-rp/jr/cae-cac/index.html Mieux comprendre l'établissement et l'impact des Centres d'appui aux enfants (CAE)PDF https://www.justice.gc.ca/eng/rp-pr/jr/cac-cae/cac-cae-eng.pdf Mieux comprendre l'établissement et l'impact des Centres d'appui aux enfants (CAE)PDF https://www.justice.gc.ca/fra/pr-rp/jr/cae-cac/cae-cac-fr.pdf

Les centres d’appui aux enfants (CAE) et les centres d’appui aux enfants et aux adolescents (CAEA) sont nés d’un besoin de réduire le stress imposé aux enfants et aux jeunes victimes au cours des enquêtes sur les agressions sexuelles. Auparavant, l’absence de coordination entre les services sociaux et le système de justice pénale faisait en sorte que les victimes étaient interrogées à plusieurs reprises par différents organismes, souvent par des personnes qui n’avaient pas reçu de formation sur le développement de l’enfant.

Les CAE ont été conçus pour créer un lieu sûr pour les enfants victimes et leurs parents ou tuteurs innocents. On parle ici d’espaces adaptés aux besoins de l’enfant, d’une approche d’équipe multidisciplinaire regroupant la police, les services sociaux, les défenseurs des droits des victimes et le personnel médical qui unissent leurs efforts, sans oublier la défense des droits des victimes et le soutien aux victimes. En 2016, 22 CAE étaient en activité au Canada et au moins sept autres sites élaborent ou examinent actuellement le modèle.

Cette étude a été commandée par le ministère de la Justice (le Ministère) dans le but de mieux comprendre comment les CAE canadiens évoluent et fonctionnent; de mesurer la satisfaction des clients à l’égard des CAE; de jauger la satisfaction des clients à l’égard du processus et des résultats du système de justice pénale; de mesurer comment les CAE répondent aux objectifs suivants de la Stratégie fédérale d’aide aux victimes (SFAV) : accroître l’accès aux services destinés aux victimes, améliorer la capacité d’offrir des services appropriés et adaptés aux victimes, et réduire les difficultés financières et non financières auxquelles sont confrontées les victimes.

Trois principales sources de données ont servi à l’élaboration du présent rapport :

les données tirées des dossiers de cas des CAE, les entrevues menées auprès de clients (enfants/adolescents victimes et parents ou tuteurs innocents) et les entrevues auprès de l’équipe multidisciplinaire (EM). Les chercheurs ont également interrogé des intervenants des CAE, y compris des membres de conseils d’administration et les politiciens locaux, et ont effectué un sondage sur la satisfaction à l’égard du système de justice pénale. Les chercheurs ont mené 109 entrevues auprès de l’EM (avec 125 personnes) et 123 entrevues en personne auprès de 26 enfants victimes (âgés de 5 à 11 ans), de 17 adolescents victimes (âgés de 12 à 19 ans), de cinq adultes victimes d’actes répréhensibles dans leur enfance (c.-à-d. des cas historiques réputés) et de 75 parents ou tuteurs innocents.

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