Le gouvernement ouvert peut-il renforcer la confiance entre les gouvernements et les citoyens?

le août 1 2017

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À la fin juin, nous sommes allés à Washington, DC afin de participer à titre d’observateurs à une réunion du Comité directeur du partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO). Comme vous vous souvenez peut-être d’une de nos précédentes publications sur ce blogue, le Canada a récemment été élu au Comité directeur et nous deviendrons officiellement membres en octobre de cette année.

J’ai rencontré des collègues du monde entier : des représentants des gouvernements du Brésil, du Chili, de la Croatie, de la France, de la Géorgie, de l’Indonésie, de l’Italie, du Mexique, de la Roumanie, de l’Afrique du Sud, de la Corée du Sud, du Royaume-Uni et des États-Unis, en plus de représentants de la société civile d’Amérique latine, d’Europe, d’Afrique et d’Asie.

Une opportunité pour écouter et d’apprendre

Cette réunion était une chance d’écouter et d’apprendre, et d’en savoir plus sur le fonctionnement du Comité directeur du PGO. Vous pouvez consulter les documents de la réunion sur le site Web du PGO (hourra pour l’information ouverte!). Vous verrez que nous avons discuté d’un vaste éventail d’enjeux, de l’engagement avec les gouvernements infranationaux à des thèmes pour le leadership ouvert du gouvernement et même un examen des « règles » pour devenir membre du PGO.

Tout au long de nos conversations, la discussion s’est souvent tournée sur la relation entre le gouvernement et les citoyens. Bon nombre de personnes assises autour de la table reconnaissent qu’au cours des dernières années, dans le monde entier, la politique et les élections nous ont apporté des résultats qui défient les attentes. Quand les citoyens sentent que leur gouvernement ne les entend pas – ou ne les écoute pas – ils peuvent perdre confiance dans leurs institutions et réagir de façon inattendue.

Faire entendre les voix des citoyens

On nous a rappelé que le PGO a été fondé en 2011 et, bien qu’il puisse sembler que le monde dans lequel il a été lancé est très différent de celui d’aujourd’hui, bon nombre des problèmes qui incitent les gens passionnés à unir leurs voix sont durables et n’ont fait qu’augmenter depuis : vouloir être entendu par ceux qui sont au pouvoir; vouloir être reconnu et non ignoré; vouloir que le gouvernement nous rencontre là où nous sommes, et non l’inverse.

La question à laquelle le PGO doit maintenant faire face, six ans après son lancement, est de savoir comment il peut jouer un rôle de chef et de rassembleur pour faire entendre la voix des citoyens dans les gouvernements du monde entier. Nous savons que l’ouverture et la transparence peuvent aider à placer les données et les renseignements du gouvernement entre les mains des citoyens et nous devons continuer à réaliser des progrès à ce sujet. Nous devons également travailler à soutenir le changement, pour tous les gouvernements, vers un dialogue significatif, une élaboration de politique ouverte, et même une prise de décision collaborative, en vue de renforcer la confiance des citoyens dans les gouvernements qui sont destinés à les servir.

J’ai hâte de travailler avec les autres membres du Comité directeur du PGO à relever ces défis complexes. C’est un privilège de travailler avec une organisation qui reconnaît les gouvernements et la société civile comme des partenaires égaux pour soutenir une plus grande ouverture, responsabilité et transparence. Nous avons comme travail de faire tout notre possible pour que le PGO devienne un instrument encore plus formidable afin de s’assurer que les citoyens ordinaires jouent un rôle pour façonner le fonctionnement de leur gouvernement.


Mélanie Robert est directrice générale, Gestion de l’information et du Gouvernement ouvert du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT). Elle dirige les efforts du gouvernement du Canada visant à améliorer l’ouverture, la transparence et la responsabilisation et à gérer l’information le plus efficacement possible.

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